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L'Amour des trois sœurs Piale

P. O. L, 1997

 

Une version revue a été publiée, en 1999, aux Éditions Gallimard (collection « folio »).

 

Présentation de l'éditeur : 

Au milieu des vents, des pluies et des voix sombres des bois du plateau de Millevaches, dans la grande nuit corrézienne, voici l’histoire de trois femmes fières. Yvonne, Lucie, Amélie : les trois sœurs Piale.

Trois vies de femmes : l’interminable déception, les rêves qui se brisent comme de la vaisselle, un goût de vieille neige dans la bouche, et toutes ces chambres où l’on n’arrive pas à se réchauffer, l’enfance perdue, la stupeur, l’incrédulité devant le temps qui a passé, les rires blancs, l’acception de la mort et du recommencement, même s’il n’y a ni commencement ni fin, mais seulement ce don, ce versement de sang, cette cascade qui tombe d’être en être, interminablement.

« Écriture polyphonique qui nous rend sensible à l’épaisseur même du temps et du vivre, écriture utilisant à merveille les ressources d’une phrase longue et admirablement tenue, maîtrisant l’art du contour, de la demi-teinte ou de la demi-vérité, tant elle excelle à prendre en charge les infidélités ou les altérations de la mémoire et tant elle sait les chemins de la communion avec l’auditeur-lecteur. »

Richard Blin, Le Nouveau Recueil

« C’est à la mémoire orale que rend hommage Millet, à toutes ces lucioles qui s’allumaient autour des cantous et que sa langue torrentielle charrie admirablement. » 

Olivier Frébourg, La Revue des deux Mondes

« Millet ne prend pas la défense d’une civilisation millénaire en ruines. Son art consiste à écouter, observer et enregistrer les effets qu’aura sur une âme pas complètement desséchée (Claude) l’apparition subite d’une descendante (Yvonne) de la civilisation révolue. »

Lakis Proguidis, L’Atelier du roman

 

« Par les méandres de ses phrases si longues, par une syntaxe mise à mal par l’oralité, R. Millet fait toucher au mystère d’âmes rudes et belles, sur fond d’une nature violente et encore enténébrée par le cycle sans fin du désir et de la douleur décrit par Schopenhauer. »

Corine Robet, Études

« Extrêmement dense, l'écriture de Richard Millet tisse une toile d'araignée autour des personnages, les enserre pour les capurer, presque les engluer» 

Anne Thébaud, La Quinzaine littéraire

Image d'arrière-plan (modifiée) © Babsy / Wikimedia Commons / CC BY-SA 3.0

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