

Fatigue du sens
Pierre-Guillaume de Roux, 2011
Prix des Impertinents 2011
Quatrième de couverture :
Comment peut-on encore être Français , quand l’immigration de masse ne permet plus l’assimilation des nouveaux venus, quand les Français de souche renient eux-mêmes leurs traditions pour épouser le conformisme du consumérisme mondialisé, quand le droit à être Français et la tentation du communautarisme l’emportent sur l’aspiration à un destin national, quand enfin la France n’est plus qu’un nom que nous froissons au fond de notre mémoire, pressés de sacrifier notre héritage chrétien et notre langue au relativisme culturel ?
Derrière cette fatigue, derrière cette faillite à être soi-même, c’est bien l’effondrement des valeurs les plus hautes qui est à l’œuvre. Une dignité trahie qu’achève de terrasser l’immigration extra-européenne sous un flux grandissant et hostile à tout enracinement. Comment dès lors savoir ce que nous sommes et où nous allons, si nous persistons à nier d’où nous venons ?
« Les apostilles de son essai, d’une rare virulence, Fatigue du sens, qui sort dans la nouvelle maison d’édition Pierre-Guillaume de Roux, nous consolent de notre propre constat. Mais attention à ceux qui pourraient le lire sans comprendre que la démarche de cet écrivain solitaire n’a rien de politique en soi, c’est-à-dire d’idéologique. Millet ne roule pour aucun parti. Il est un des derniers « civilisés » du monde occidental qui fait acte d’écriture, comme un artiste en furie, un artiste dépossédé qui crie dans le désert. »
Gilles Brochard, Culture Mag
« Richard Millet a sans doute encore élargi le cercle de ses contempteurs. Mais il n’en a cure, car son essai, scandaleux pour la doxa et tous les bien-pensants du politiquement correct, est un véritable livre de combat. »
Didier Marc, Polémia
Image d'arrière-plan (modifiée) © Bastien M / Wikimedia Commons / CC BY-SA 3.0