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Dévorations

Gallimard, 2006

 

Présentation de l'éditeur :

 « Estelle, la narratrice, est serveuse dans un routier, à Saint-Andiau, dans le haut Limousin. Sa vie, à la monotonie désespérante, bascule avec l'arrivée d'un écrivain, qui, après avoir tant attendu de l'écriture, a renoué avec son métier d'instituteur. Elle va projeter sur «le maître» son désir, son dévorant besoin d'amour... » 

 

 

« Je suis descendue ouvrir la porte que faisait trembler un semi-remorque chargé de rondins, tremblant moi aussi devant cet homme d'une cinquantaine d'années, un peu plus grand que ne le sont les hommes des hautes terres : quelqu'un d'épuisé, ou qui revient de loin, ou encore un homme revenu de tout ; un homme qui ne s'aimait pas, c'était visible, ma mère m'avait appris à les reconnaître, les plus dangereux, selon elle, car ils exigent tout d'une femme, sans contrepartie, parfois même jusqu'au sacrifice suprême. » 

« L'amour dans son immensité comme dans son insignifiance, Richard Millet le porte à son point d'ivresse et de saturation [...] » 

Richard Blin, Le Matricule des anges

« Richard Millet est le souffle le plus puissant de la littérature contemporaine »

Thierry Gandillot, L'Express

« Une voix monte, comme seul Richard Millet sait l’écrire ou plutôt la faire entendre. » 

Pascal Sevez, Études

« [...] il y a toujours chez Millet une authenticité et une tendresse à parler avec, ou, mieux, dans la voix des êtres de rien, des anonymes du show contemporain et des oubliés du grand cirque. [...] la pauvrette se révèle d'une grâce infinie, à la fois exceptionnelle et commune, entière mais délicate, sensuelle dans sa honte du corps et toujours troublante de ce seul fait, elle qui n’a d’autre choix que “se laisser dévorer par le renard enragé qu’on nourrit au fond de soi”, mais elle offre peut-être à Richard Millet l'occasion des plus belles pages de son œuvre – et à moi un bonheur de lecture que je n’avais plus connu depuis longtemps dans le roman français contemporain : rarement la langue aura été aussi pleinement et intimement habitée, rarement ce qui relève d’une intimité, et la plus forte et impériale qui soit, aura été aussi éloigné de l’intimisme de saison » 

Marc Villemain, Esprit critique

Image d'arrière-plan (modifiée) © Trishhhh / Wikimedia Commons / CC BY-SA 2.0

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