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Le Cavalier Siomois

François Janaud, 1998

 

Texte réédité en 2004 aux éditions de la Table Ronde.

 

 

Quatrième de couverture :

Une femme se rappelle l'enfant qu'elle a été, au bord de la mer Rouge et sur les hautes terres limousines, la chaleur et l'hiver, la solitude, l'abandon, la désastreuse union de ses parents, sa fuite à travers le plateau de Millevaches, sur un cheval imaginaire, à la recherche de son père, comme un errant de roman russe, comme tous les enfants perdus en quête de cette joie simple et difficile qu'est l'amour filial. 

 

 

 « Et la même oreille qui avait écouté à l’autre bout du fil le silence du désert rouge percevait à ce moment tout autre chose : le cri silencieux de l’amour, ce qui hurle dans la nuit d’une petite fille partagée entre deux territoires, deux façons de vivre, deux origines, deux lignées : ancienne, fière et secrètement déclinante pour ma mère et, du côté de mon père, modeste, obscure, vouée à l’interminable travail d’obéissance et de dévotion à la splendeur de l’ordre. Et si je n’ai jamais su quel coup d’archet les avait fait se rencontrer, je ne comprenais pas pourquoi ils demeuraient si loin l’un de l’autre : j’ignorais quel chemin il y a d’un cœur à un autre  » 

Image d'arrière-plan (modifiée) © Yannick Meunier / Wikimedia Commons / CC BY-SA 3.0

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