Lauve le pur
P. O. L, 2000
Une édition revue a paru en 2001 aux Éditions Gallimard (coll. « folio »).
Présentation de l'éditeur :
Il est professeur dans une banlieue difficile de Paris. Mais ses racines plongent au cœur de la province française : le Limousin, cette Corrèze des Piale, des Pythre, de tous ceux qui se débattent contre la maudissure.
Dans ses classes les enfants sont durs et violents, peut-être le sont-ils d’autant plus qu’il est, lui, resté un enfant, l’enfant soumis d’un père tyrannique qui n’aime rien tant que contempler ses propres excréments tout en rêvant de forêts légendaires, l’enfant abandonné d’une mère trop tôt enfuie et qu’il recherche dans chaque femme.
Lauve, Lauve le pur, est à jamais du côté de ceux qui ont tout perdu, qui ont toujours tort, ni là ni ailleurs, sans cesse autre part : intellectuel chez les paysans, provincial chez les parisiens, faible parmi les forts, innocent avec les innocents.
« Avec Lauve le pur, Richard Millet a écrit son Voyage au bout de la nuit. »
Richard Blin, Le Nouveau Recueil
« [...] peut-on rester insensible à la fête de la langue que ce roman instaure, à l'orchestration et à la somptuosité de ces phrases interminables, profondes et bruissantescommes les forêts mortifères qui fascinent leur auteur, à la puissante charge émotionnelle, faite de sensualité ett de révolte, libérée par un personnage que son créateur désigne comme “une sorte d'idiot de notre temps” ? »
Agnès Vaquin, La Quinzaine littéraire
« Richard Millet semble obsédé par l'impossible paix des mondes et la dure loi des frontières [...]. Le récit épouvanté qu'il donne à lire de Paris et sa banlieue est d'une noirceur uniforme. »
P. S., Le Matricule des anges
Image d'arrière-plan (modifiée) © Eole99 / Wikimedia Commons / CC BY-SA 3.0