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Le Corps politique de Gérard Depardieu

Pierre-Guillaume de Roux, 2014

 

Quatrième de couverture :

Depardieu, c’est l’ultime monstre sacré, sur qui la politique n’a pas de prise. L’acteur au corps rabelaisien, pétant et éructant à la face du monde, qui a refusé d’être enterré vivant dans la masse informe. Passé à l’Est, à jamais « hors champ » pour les gardes rouges du Culturel, lui seul aura su résister à l’américanisation du modèle français. Longtemps « migrant de l’intérieur », Depardieu demeure ainsi l’homme du scandale autant que de la grâce qui, mieux que personne, aura su rendre à l’esprit français les accents de la vérité. Là où la tentation du sublime, la dérision grandissante et l’enlisement dans le banal font le lit de la décadence. 

« Qu’on se le tienne pour dit : comme Rigord tint la chronique du règne de Philippe Auguste, Millet et quelques autres assument désormais le pénible office de la chronique d’un XXIe siècle qui, entre autres, eut le grand malheur de naître en se croyant supérieur à tous ses prédécesseurs. » 

Yohann Rimokh, Boulevard Voltaire

« Avec Le Corps politique de Gérard Depardieu qu’il publie aujourd'hui, Millet prouve qu'il assume son nouveau statut d'émigré de l’intérieur, et continue avec une féroce ténacité sa réflexion sur le déclin de la France cet ancien “État-Nation littéraire” où désormais l’État est amorphe, la nation décomposée et la littérature exclue. Ce déclin, il le raconte avec des accents et des moyens qui font songer à Léon Bloy, génial intempestif cité en exergue […] » 

Romaric Sangars, Chronicart

« Livre-testament, livre-manifeste, livre-constat, cet essai au vitriol est aussi teinté d’un humour noir qui rappelle la lucidité dont Richard Millet est habité. » 

François Xavier, Salon littéraire

Image d'arrière-plan (modifiée) © Adrignola / Wikimedia Commons / CC BY-SA 3.0

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