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Le Sommeil sur les cendres

Gallimard, 2010

 

Quatrième de couverture :

Une jeune Libanaise, chassée de son pays par la guerre de juillet 2006, se retrouve au Rat, près de Siom, dans le haut Limousin, avec son neveu et sa nièce, également exilés. Les étranges événements qui se dérouleront au Rat relèvent-ils de la peur, de la frustration sexuelle, ou de la folie? Ne faut-il pas plutôt croire que nous sommes tous, un jour ou l'autre, confrontés à de vrais fantômes ?   

 

« Nous autres, Libanais, nous avons toujours été respectueux des langues : elles sont notre seule richesse ; c’est en elles, autant que dans la religion, que nous trouvons notre salut, du moins un peu d’honnêteté. La langue n’est pas un monde ; elle est le monde, avec son jour et sa nuit, son silence et sa rumeur, et les espaces où elle se perd et se nie, nous laissant alors nus devant la bouche du mal » 

 

« Un récit tout entier du côté de l'“indéfinissable”, des intensités diaboliques nées de la conjonction du feu et de la “présence de minuit” (Mallarmé) mais porté par l'admirable musique d'un style alliant la beauté de son organisation rythmique au bruissement de l'origine et à l'art de faire entendre “ce qu'on ne saurait entendre vraiment” mais que la langue donne à deviner. » 

Richard Blin, Le Matricule des anges

« Le Sommeil sur les cendres, roman plus bref que Dévorations, dont la narratrice était aussi une femme qui s’exprimait à la première personne, permettant d’accéder au plus près de ses désirs et de ses doutes, est au moins aussi angoissant, Millet parvenant par une écriture qui se déploie en cercles concentriques autour d’une idée, à transcrire l’obsession qui isole et peut pousser à la paranoïa, voire à la vraie folie ».

Matthieu Falcone, Culture Mag

« Le Sommeil sur les cendres, le nouveau roman de Richard Millet, est ce qu'on appelle un diamant noir. » 

François Taillandier, Le Figaro

Image d'arrière-plan (modifiée) © IDS.photos / Wikimedia Commons / CC BY-SA 2.0

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