Tuer
Éditions Léo Scheer, 2015
« J'avais 22 ans. Écrire me paraissait l'unique chemin vers la vérité. Il me fallait vieillir, mais je demeurais prisonnier d'une a-temporalité pathologique, entretenue par la lecture de romans qui me fermaient le monde pour m'ouvrir à son ombre
La guerre est venue à moi comme on rencontre une femme ».
« Travailler le “négatif”, la part d’ombre, l’indicible et la mort – l’ambiguïté tragique –, revient à toucher la dimension cruciale de la littérature. Millet vise encore en plein centre »
Romaric Sangars, Causeur
« [...] il ne s’agit pas de réécrire La Confession Négative […] il s’agit de montrer la confluence entre l’écriture et la guerre, le fait d’avoir fait celle-ci ». »
Didier Smal, La Cause littéraire
« Tuer est une œuvre forte, une eau de vie, et ce n’est certes pas un hasard qu’elle se réfère à l’Iliade, cette méditation originelle qui apprit aux Européens, de manière étrangement charnelle, loin des fioritures de la littérature, ce que c’était que de donner la mort et de la recevoir. »
Claude Bourrinet, Boulevard Voltaire