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La Chambre d'ivoire

Champ Vallon, 1989

 

Ce texte a été repris, en 2001, aux  Éditions Gallimard (collection « folio »), dans un volume qui comprend également les versions revues de L'Angélus et de l'Écrivain Sirieix ainsi qu'une préface inédite de l'auteur.

 

Quatrième de couverture :

« J’ai cru, lorsque j’écrivais ce livre, que je luttais contre le sommeil, qu’il me fallait le lui dérober. J’ai même pu me croire maître de mon temps, voire du Temps. Je ne m’apercevais pas que c’était le sommeil qui me donnait ce livre : un sommeil sans rêves, dont la profondeur soulignait les visages, les actes et les passions de personnages qui errent des chambres provinciales de l’enfance à l’étouffoir parisien, et des ciels crus d’Ibiza ou de Scyros à la demeure première. »

« Jamais je n’ai admis que la haine soit l’envers de l’amour. L’amour, d’ailleurs, n’existe pas, n’est qu’un égarement plus ou moins bref, une sorte d’affection qui sent sa maladie, comme la peur de mourir sa faiblesse » 

« C’est un livre poignant. Il touche bien à la question : on travaille à penser pour que “ça” ait un sens, pour qu’il y ait un récit avec quelque chose comme un commencement et une fin. Mais quant à savoir où ça se joue, par quoi ce travail est impulsé, c’est là que ce livre vous point. Il touche à un fantasme, parmi les plus cruels, qu’à aucun moment de nos existences, nul de nous ne peut jamais écarter : la propre étrangeté de mon corps à lui-même ; sa propre gémélité.  » 

Marc Le Bot, Esprit

Image d'arrière-plan : domaine public

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