Trois légendes
Pierre-Guillaume de Roux, 2013
Quatrième de couverture :
De l’homme, de plus en plus fatigué, qui travaillait le cuir et jouait du violon dans les bals jusqu’à l’ermite Ragnard dont le « vaisseau fantôme» flottait au-dessus des forêts, en passant par les frères Cavalier qui voyageaient, attachés à leur monture, l’un mort, l’autre vivant, ce sont mille chemins rêvés qui nous entraînent vers le pays de Siom, quittant la terre nocturne des derniers loups pour s’élever jusqu’à la cime des arbres incendiés au grand jour, et contempler les calvaires dressés au tournant de la Débâcle.
« Ce n’était que mon grand-père, un cordonnier, comme dans les contes, mais aussi un violoneux, pour la gloire, ou pour l’honneur… »
Ce volume contient :
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La louve
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Les frères Cavalier
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Forêt perdue
« D’une certaine manière, Millet est le continuateur de Giono, évoquant un pays aussi hostile et sauvage et qu’il a su rendre aussi poétique, son continuateur dans le sens où il évoque, et est encore un des seuls écrivains capables de le faire, un temps et des lieux qui ont à peu près disparus, donc postérieurs à ceux de Giono et faisant pourtant la charnière entre celui-ci et le temps présent, et c’est pourquoi il est si incompréhensible que Giono soit aujourd’hui si célèbre (à moins que ce ne soit en le considérant à tort comme un écrivain régionaliste et folklorique, ce qui risque d’être le cas si les innombrables cérémonies et événements autour de son nom et de son œuvre en Haute-Provence continuent de se multiplier et qui serait aussi absurde que de considérer Faulkner comme un écrivain régionaliste) et que Millet le soit si peu, c’est-à-dire que son œuvre soit si peu lue. »
Matthieu Falcone, Culture Mag
« Écrit une langue superbe, poétique, l’ouvrage procède lui aussi d’une sorte de mythologie secrète, nervalienne, et non d’un quelconque régionalisme corrézien [...] »
Ruhaud, Salon littéraire
Image d'arrière-plan (modifiée) © Babsy / Wikimedia Commons / CC BY-SA 3.0