Une artiste du sexe
Gallimard, 2013
Quatrième de couverture :
« Quelque chose s’achève, que je suis encore incapable de mesurer mais dont l’obscur mouvement en moi fait entendre sa rumeur. Je ne serai pas un écrivain français : j’écris ce récit ; je le mènerai à bien ; ensuite je me tairai dans cette langue, moi qui suis pourtant né dans un nom français, Butte, Montana, 1 742 mètres d’altitude. Je reprendrai de la hauteur. Je m’élèverai au-dessus de la langue française que j’aurai sans doute mieux aimée que les Français, qui la négligent, commencent même à l’ignorer, tombent dans le puits où ils s’oublient, comme tous les peuples d’Europe. Je reviendrai à ma langue natale pour y vivre, aimer, mourir. Je dirai la vérité sur mon amour pour Rebecca. Je serai un écrivain américain, c’est-à-dire un homme sans nostalgie. »
« [...] une critique caustique et juste du double que Richard Millet s’est construit, Pascal Bugeaud, écrivain sans doute talentueux mais humainement insupportable et qui, au passage, dévoile en Millet une capacité à l’autocritique un peu plus fine que celle de Michel Houellebecq lorsqu’il se mettait en scène assez grossièrement dans La carte et le territoire. »
Matthieu Falcone, Culture Mag
« Un roman d’une modernité à faire pâlir d’envie les progressistes »
Romaric Sangars, Causeur
Image d'arrière-plan (modifiée) © Myrabella / Wikimedia Commons / CC BY-SA 3.0