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Beyrouth 

Champ Vallon, 1987

 

Ce texte a été repris, en 2005, aux éditions de la Table Ronde  (coll. « Petite Vermillon») , sous le titre Beyrouth ou la séparation, dans un volume qui comprend également la deuxième version d' Un balcon à Beyrouth.

 

« Vivre à Beyrouth, c’est, acculé à la mer, entretenir cet inlassable questionnement, spirituel et politique, sur l’Occident et l’Orient. C’était aussi, pour un enfant, sentir s’éveiller la nécessité de la solitude montagnarde, le désir de s’élever, de colline en colline, comme en soi-même, jusqu’aux plus hautes cimes – vers ces sommets rocailleux et enneigés d’où l’on peut apercevoir ceux de Chypre, vers ces altitudes où se dessine comme une ligne de partage entre les trois vertiges de la mer, du ciel et des peu lointains déserts de Syrie » 

« Il me suffit aujourd’hui de goûter à un de ces plats qu’autrefois je détestais pour que s’accomplisse l’opération proustienne de la madeleine, et qu’avec une douceur irrésistible la ville tout entière se recompose en moi » 

Image d'arrière-plan (modifiée) ©  Wikimedia Commons / CC BY-SA 2,5

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